Aujourd’hui, je vous invite à faire escale dans les Cévennes et à découvrir avec votre chien l’insoupçonnée variété des bambous dans le jardin botanique d’Anduze.

Il était une fois un botaniste cévénol qui s’appelait Eugène Mazel. Orphelin très jeune, il est élevé par son oncle maternel, un riche armateur marseillais. A la mort de celui-ci, Eugène hérite d’une petite fortune qu’il utilise pour acheter en 1855 un domaine de 34 hectares à 2 km au nord d’Anduze. Un an plus tard (1856), la construction des canaux d’irrigation pour assurer la croissance des végétaux est achevée, et la plantation des premiers bambous réalisée (en provenance du Japon, d’Amérique du Nord et de l’Himalaya).

Mais en 1890, Eugène Mazel subit un revers de fortune, ses biens sont hypothéqués et il meurt à Marseille, loin de sa Bambouseraie. En 1902, le domaine est racheté par Gaston Nègre, lui-même passionné de plantes. La Bambouseraie, inscrite au titre des Monuments historiques français, est aujourd’hui gérée par Muriel Nègre, petite-fille de Gaston.

Avec votre chien en laisse, vous allez pouvoir vous promener dans un écrin de verdure, où les nombreux bancs vous inviteront à faire une pause ombragée et à vous émerveiller devant la hauteur de ces drôles de plantes :

• Saviez-vous qu’un bambou une fois sorti de terre gardera toujours le même diamètre ?
• Saviez-vous qu’en pleine terre, un bambou adulte peut connaître une croissance d’un mètre par jour ?
• Saviez-vous qu’il existe des bambous noirs ?

Je ne peux d’ailleurs que vous conseiller de prendre une visite guidée pour découvrir pleins d’autres secrets encore et voir le parc différemment.

Vous vous perdrez ensuite dans le Labyrinthe végétal mais reprendrez vos esprits dans le Vallon du Dragon, jardin japonais reposant sur les principes du Feng Shui.

Bref un vrai moment de plaisir à découvrir en solo, en couple ou en famille. Même les passionnés de cinéma seront intéressés. C’est dans ce site que plusieurs scènes cultes du film Le Salaire de la peur réalisé par Henri-Georges Clouzot ont été tournées en 1953 avec Yves Montand et Charles Vanel, conducteurs d’un camion transportant de la nitroglycérine.

Pour en savoir plus :